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June's :)
29 avril 2012

Such Small Hand..

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Tout est mort. Et sur le sable, mon sang est froid.

 

Que suis-je devenu, mon compagnon. Tout ce que j’ai connu a disparu. Et cela serait bien plus pratique de tout récupérer, de tenter d’obtenir à nouveau cet empire de désespoir que j’ai crée, mais n’essaie pas. Car je te ferai tomber, je te ferai souffrir.   

Oui, je porte une couronne d’épine, assise sur mon trône de mensonges, je suis emplie de pensées brisées, avortées, que je ne pourrai jamais effacer. Et derrière les tâches que le temps crée, les sentiments ont tous disparus ; tu es devenu quelqu’un d’autre et moi je suis restée ici.

 

Aujourd’hui je me suis fait mal, et je me suis concentrée sur la douleur. Cette seule chose qui est réel. Et les larmes, comme des aiguilles ont creusé ma tombe. Ces piqûres familières. J’ai essayé de les repousser, mais rien n’y a changé.

 

Et maintenant les jours sont froids. Toutes les cartes sont tombées, et je ne vois qu’un mélange d’or et de passé. Je voulais te protéger, cacher la vérité, mais les battements de l’intérieur m’empêchent de demeurer.

Qu’importe de quoi nous sommes crée. Par quoi l’on est attiré. Nous sommes seulement motivés par la cupidité. Et je souhaite uniquement régner sur mon propre royaume.

 

Quand tu ressentiras ma chaleur, regarde moi bien dans les yeux. Tu verras mes démons qui s’y cachent. Ne t’approche pas trop, c’est beaucoup trop sombre pour toi. Je risquerai de te faire peur, de te perdre. Tu te noieras dans ma sombre âme. Si jamais il m’en reste une.

 

Oh, maintenant ils creusent ta tombe, la mascarade se propage, et l’on viendra nous arrêter car nous ne nous conformons pas à leurs règles. Je ne veux pas te laisser mais… je suis coincée en enfer.

Qu’importe ce qu’on tente d’élever, notre triste nature prend le dessus, et mon règne vient.

 

Ils t’ont dit que c’était ta faute, moi je dis que c’est le destin. Il est tissé dans mon âme et je dois te laisser le rencontrer. Tes yeux brillent tellement… J’aimerai sauver leur lumière. Je voudrai m’en sortir, mais je ne pourrai que si vous me l’apprenez.

 

Je me réveille dans la cendre et la poussière. Je respire des produits toxiques, dérive dans un monde éteint. Ca y est. L’apocalypse est entre mes mains.

Je sais qu’une nuit tu dormiras,  mon amour, rêvant probablement sur les rives de la douleur. J’espère que tu m’entendras au travers du bourdonnement des réverbères, doucement respirer ton nom.

Je sais que même si les coutures se referment doucement, chéri, les cicatrices te le rappelleront. Nous avons laissé nos souvenirs sous la pluie, se noyer dans la rivière.

Je te jure que même avec la distance, portant ton nom en mon sein, tes mains attrapent toujours la lumière de la meilleure façon qu’il soit, et ton cœur est resté le même.

Je crois que je t’ai vu dans mon sommeil, mon amour, je crois que je t’ai vu et que tu essayais de refermer les coutures des promesses non tenues que ton pauvre corps ne pouvait plus supporter.

J’ai cru entendre la porte s’ouvrir, oh , elle se refermait seulement. J’ai cru entendre un avion s’écraser mais c’était seulement nos passions qui partaient en fumée. Je pense que tu m’as vu faire face à mes peurs, mais que tu as juste contempler le spectacle. Tu devrais rester loin d’ici, loin de moi, il y a des fantômes dans ces murs, entrant par ton oreille et rampant dans ton cerveau. Tapis dans l’ombre de ta voix.

 

Laisse moi avec les débris que j’ai crée, ça n’était pas de ma faute. Ca n’est d’ailleurs pas le bon endroit pour penser à ça, c’est le mauvais moment. Ca n’était qu’un petit crime. Est-ce que ça va ? Donne moi mon arme quand elle sera chargée, et tire. Sinon je serai incapable de la tenir.

 

Tout est mort. Et sur le sable, mon sang est froid.

 

June.

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